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Tranche de merlan

Être ou ne pas être... maman ?

1 Octobre 2015, 16:26pm

Publié par LeMerlanFrit

On va aborder aujourd'hui un sujet un peu épineux pour moi, et je ne sais pas si vous aurez déjà connu ce questionnement abordé sous cet angle : c'est que je suis spéciale dans ma tête...

(ClkerFreeVectorImages, Pixabay)

(ClkerFreeVectorImages, Pixabay)

Je me suis toujours dit que j'aurais des enfants, que c'était quelque chose que je voudrais vivre un jour. J'aurais envie de trouver l'homme de ma vie et de créer un ou deux mélange(s) de lui et moi (c'est magique quand même !). J'aurais envie de connaître moi aussi cette joie que de nombreuses mamans décrivent comme surpassant tout ce qu'elles ont connu.
J'aurais envie de ne pas les avoir trop tard, pour ne pas avoir un écart générationnel trop important et pouvoir être proche d'eux ; pas trop tôt non plus pour profiter quelques années tranquilou et être sûre d'avoir construit des bases solides avec le futur papa.
En gros, c'était dans "l'agenda imaginé de ma vie" : prévu pour la mi-fin de la vingtaine, au pire début trentaine (et j'ai 28 ans hein.. hm).

Mais bizaremment, quand je me projetais quelques années voire décennies en avant, j'oubliais toujours de les ajouter au tableau... J'imaginais les voyages : à deux ; j'imaginais les sorties dans la nature : à deux ; j'imaginais les réveils enlacés dans notre nid bien à nous : à deux ; vieillir avec mon homme : rien que nous deux...
Oops! J'ai comme oublié un ou deux "détails" !! Bizarre... devrais-je croire à un acte manqué cérébral, un lapsus inconscient révélateur ? Mais non voyons, j'ai toujours dit que j'aurais des enfants, alors il suffit de les ajouter au tableau, voyons voir...

Ah mais voyager c'est carrément plus compliqué et moins romantique tout à coup ; faut peut-être oublier les aventures dans la jungle, voire l'idée complète pendant les premières années ? Les sorties dans la nature faudra pas que ça soit trop long, puis faudra s'arrêter pour admirer les cailloux (moi et la géologie, ça n'a jamais collé), et pas compter croiser la grande faune avec le mioche qui aura alerté toute la vallée de notre présence à peine sorti de la voiture ?! Les réveils tout doux avec le petit déj' au lit sur les coups de 10h c'est pas un peu compromis avec des drôles qui se réveillent aux aurores et viennent te sauter sur le lit en braillant ?? En vieillissant il faudra encore accorder du temps à la famille, enfants, petits enfants ? Gloups !

(TaniaVdB, Pixabay)

(TaniaVdB, Pixabay)

En plus, les enfants, quand j'en croise ça ne m'attendrit pas, j'ai même qu'une trouille c'est qu'ils se mettent à faire un méga caprice quand je les croise au supermarché, déjà qu'il y en a un à l'autre bout du magasin qu'on entend d'ici... Toutes ces responsabilités en plus, ce stress, ce temps à accorder... Je n'ai jamais fait de baby-sitting, je n'en ai pas cotôyé des enfants, ou si peu ; je ne sais jamais trop quoi leur dire, comment leur parler pour me faire comprendre sans leur donner l'impression de les prendre de haut, comment jouer... Mais c'est pas mon truc du tout en fait ?!

(PublicDomainPictures, Pixabay)

(PublicDomainPictures, Pixabay)

Vous comprendrez d'autant mieux mon dilemme si je vous dis que mon homme a toujours voulu des enfants (et pas à ma façon, faut voir ses yeux pétiller quoi !) et qu'il a 9 ans de plus que moi (et accessoirement attendre d'avoir 45 ou 50 ans ça lui dit trop rien et moi non plus). Pourtant j'ai pas l'impression que ce soit la pression sociale qui fasse que j'ai toujours pensé que j'aurais des enfants ; vraiment j'ai cru qu'un jour j'en aurais envie et puis c'est tout. Alors j'en veux ou j'en veux pas ? Internet mon ami, il se passe quoi dans ma tête au juste ?!

J'ai cherché partout des explications, des témoignages... Je n'ai trouvé que des anti-enfants sûres de leur choix et des pro-enfants déjà à fond même lorsqu'elles ne sont pas encore enceintes (quand c'est pas dès 12 ans). Entre deux ? pas possible mon colonnel, faut être un merlan pour avoir l'esprit aussi tordu. Je lisais alors ces témoignages : entre celles qui sont touchées par la grâce à la seule idée d'être mamans, et celles pour qui ce serait l'horreur absolue. Et je me suis davantage retrouvée dans le camps de ces dernières...

Comme je prône la communication à tout va, j'en ai parlé à l'homme et... je lui ai fait peur et l'ai rendu triste. J'avais beau dire que j'étais avant tout paumée, il comprenait bien, aussi, qu'il n'était pas question de me forcer si en fait ça ne me faisait pas envie. Mais j'avais bien conscience de le priver d'un de ses rêves les plus chers, pas de doute là-dessus. On en a plus parlé pendant des mois, et alors que j'étais encore indécise sur la question, je crois qu'il essayait de plus en plus de se faire à l'idée qu'il lui fallait faire une croix dessus.

(Seoul-Traveler, Pixabay)

(Seoul-Traveler, Pixabay)

Au cours d'une énième recherche, j'ai enfin trouvé un forum avec quelques personnes qui partageaient mon conflit intérieur (houra, je ne suis pas folle !!). Ca y parlait sans se juger, ça ressassait les points négatifs d'avoir des enfants, et puis aussi ça rappelait qu'il ne fallait pas faire des enfants juste pour répondre à la pression sociale, parce que ça partait mal dans ces cas-là quand même... Bref, ça m'avançait pas trop, même si au moins je ne me sentais plus aussi seule. Au fil des pages, il y a eu des mots, de déjà-mamans et d'indécises-comme-moi, qui ont fait tilt. Pas tilt : miracle mon horloge biologique existe bel et bien, "chéri fais-moi un bébé !!" ; juste tilt : "ah ben ouais en même temps..."

  • Trouver les enfants des autres pénibles, c'est normal, et ça continue même souvent alors qu'on a les siens.
  • Quand on est le témoin d'un caprice en plein magasin, on est pas le témoin du câlin à la maison agrémenté de petits mots tout doux pour dire qu'on s'aime. Et puis quand bien même, on retiendra plus facilement qu'un gamin a été insupportable plutôt que les moments où ça aura été un ange. Il fait des câlins à ses proches, pas aux passants (puis entre nous je préfère !), par contre sa voix suraigüe on en "profite" sans problème, forcément ça n'envoie pas du rêve.
  • Après tout, il est relativement normal de ne pas encore aimer quelqu'un qu'on a pas encore rencontré. Alléluia, ben oui ça semble évident ! Mais rien que ça, c'est énorme de se le dire, pour déculpabiliser de ne pas être toute émoustillée à l'idée de tomber enceinte.
  • Finalement même si certains le pensent de manière fugace par moments, il y a bien peu de parents qui regrettent d'avoir eu leur(s) enfant(s). En revanche, regretter de ne pas avoir fait d'enfant une fois ménopausée, c'est balo ; et peut-être (je dis bien peut-être !) qu'il y a plus de chances d'avoir des regrets dans ce sens.

Loin de moi l'idée d'aller tenir ce genre de discours à une femme ou un homme qui est sûr de ne pas en vouloir, tous les choix doivent être respectés. Pour quelqu'un d'un peu entre deux eaux comme moi en revanche ? Je crois que ce sont des petites choses à garder à l'esprit.

Alors voilà, je veux des enfants, mais je ne ressens pas l'envie. C'est comme ça que je décris mon cas. Dans les dernières pages du forum en question, quelques-unes avaient sauté le pas de tomber enceinte sans avoir ressenti l'envie ; elles sont revenues en ligne une dizaine de mois plus tard raconter comme elles étaient comblées. Ca peut peut-être sembler osé de faire un bébé sans en avoir envie, et peut-être que c'est la société qui nous y pousse un peu aussi, en tout cas...

(Niky_filipova, Pixabay)

(Niky_filipova, Pixabay)

Il y a à peine quelques semaines, j'ai fait retirer mon DIU :)

Petit être issu de notre amour avec ton futur papa : c'est vrai, je ne te connais pas alors je ne suis pas encore attachée à toi, mais je ne doute pas un instant que ça viendra... et que pour le coup je n'en reviendrai pas !

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A
Moi je suis exactement dans le même flot de pensées et dans le même cas à quelques exceptions près:<br /> - le regret ( je préfère regretter de ne pas avoir eu d'enfants que d'en avoir eu et beaucoup de femmes regrettent d'avoir eu des enfants MAIS elles n'en parlent pas ouvertement!!! Il suffit de regarder les commentaires anonymes sur le net pour s'en rendre compte!! Et puis au cas où je regretterai mon choix, j'envisage l'adoption car pour moi , il y a être mère biologiquement et être mère moralement et c'est le deuxième choix que je trouve le plus important)<br /> - le seul désir viscéral que j'ai c'est la pulsion du voyage et elle a toujours été plus forte que tout. Mais j'entend des voyages d'aventures et non pas des vacances familiales à l'étranger. J'aime que la priorité soit donnée à mon couple qui plus est lors des voyages. J'aime avoir la liberté de faire ce que je souhaite sans avoir à me préoccuper de quoique ce soit.<br /> - Mon petit frère est né quand j'avais 18 ans, donc j'ai pu avoir un aperçu (couches, biberons, cris qui réveillent à 5h du mat' le weekend,....etc) et ait eu le loisir de materner! D'un point de vue strictement objectif sur cette période et malgré les bons moments (qui sont bien moins nombreux que les mauvais hélas), ça ne m'emballe absolument pas.<br /> <br /> C'est un vrai dilemme car Monsieur lui aimerait être papa!! Je sais qu'il fera son rôle à merveille (voir même plus qu'il n'en faut tel que je le connait!) et je sais que je suis capable d'élever un enfant, de l'aimer (bon en même temps c'est physiologique et hormonal ) et d'être une super maman mais voilà, ça voudra dire trois gros sacrifices: mon couple, mes voyages et surtout ma liberté!<br /> J'entends toujours le même refrain de la part des gens: "oui mais ils grandissent, c'est un moment à passer".......je reste toujours sceptique parce qu'après l'enfance, il y a l'adolescence (je ne sais pas ce qui est pire mdr) et de toute façon, on est mère a vie!!! Jusqu'à sa mort!!! Ce qui veut dire des inquiétudes constantes pour mon enfant qui ne disparaîtrons jamais (depuis la grossesse jusqu'a sa mort et plus encore de l'inquiétudes pour mes petits-enfants s'il y en a)! Moi qui suit de nature anxieuse en général, ça risque de ne pas être du gâteau.<br /> Plus le temps avance et plus je me dis qu'une seule vie n'est pas suffisante pour faire tout ce que je souhaite faire (j'ai toujours aimer apprendre de nouvelles choses, de nouvelles langues....etc), ce que je souhaite voir (voyages). Si j'avais une espérance de vie de 120 ou 130 ans, je dirais à Monsieur qu'on le fait ce bébé et de suite! Mais là, mettre en parenthèse facilement 10 années de ma vie, je trouve ça trop énorme pour moi, surtout que l'on passe une bonne partie de notre temps à travailler!!! De manière générale, quand on a des enfants, il y a tellement de choses à faire, que c'est la croix et la bannière pour tenter de trouver du temps pour son couple et surtout du temps pour soi! Pour son épanouissement personnel. (OMG j'ai pondu un de ces pavé désolée !)
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A
@Audrey, toutes mes excuses alors. Ta phrase m'a induite en erreur. Etant personnellement concernée par l'adoption (nous voulons en effet adopter très rapidement), nous n'aimons pas que les gens disent que c'est par "dépit", un "second choix", ou bien comme je l'avais compris par ta phrase un "je regrette de pas avoir eu d'enfants biologiquement donc j'adopte". <br /> Désolée de ne pas avoir saisi le sens de ta phrase :-)<br /> L'adoption perso j'y pense depuis l'âge de 15 ans (j'en ai 28) et pour monsieur, cette envie d'adopter est venue avec ma rencontre. <br /> Pour ma part, nous voulons être parent mais sans passer par la grossesse (pour diverses raisons, notamment de santé). L'envie d'être mère m'est venue peu à peu, mais je ne suis pas prête à accueillir un bout de chou dès demain par exemple. Ayant beaucoup voyagé et ayant vécu à l'étranger, je comprends ton sentiment vis-à-vis des voyages et celui de la liberté. D'où mon sentiment actuel "des enfants oui, mais pas maintenant". <br /> La réaction de la société est toujours étrange à ce sujet-là, les gens ont un schéma défini que tout le monde doit suivre "rencontre mariage bébé etc..." et personnellement ce schéma me gonfle et surtout me saoûle à force de me le prendre régulièrement.
A
@Anne Tu m'as mal comprise! J'avais toujours pensé à l'adoption sans forcément passer par la grossesse (peut importe l'âge) justement parce que être mère ça passe par beaucoup plus de chose que de simplement donner la vie. A l'heure actuelle j'ai 26 ans et j'envisage quand même l'adoption, ce n'est pas un choix par "dépit", c'est une alternative c'est tout aussi bien pour maintenant, que pour plus tard.
A
Audrey,<br /> merci beaucoup de ton témoignage, je pense aussi qu'il y a celles qui sont prêtes et celles qui ne le sont pas ou qui n'ont tout simplement pas cette priorité. J'ai lu récemment un article "pourquoi je ne veux d'enfants" sur Huffington Post et j'ai beaucoup apprécié.<br /> Une seule chose m'a chagrinée dans ton témoignage. "Et puis au cas où je regretterai mon choix, j'envisage l'adoption car pour moi , il y a être mère biologiquement et être mère moralement et c'est le deuxième choix que je trouve le plus important" Je m'excuse d'avance mais je suis absolument contre ton point de vue. l'adoption n'est pas faite pour ceux qui vont regretter de pas avoir eu d'enfants biologiques. Pour beaucoup, c'est une manière de construire un foyer qu'ils n'ont pas pu physiquement, pour d'autres, c'est leur manière de construire un foyer car ils ne veulent pas porter un bébé. Oui on peut être mère sans passer par la grossesse. Mais sache que quand tu adoptes, tu deviens sa mère à part entière.<br /> Bien entendu, chacune son point de vue mais je suis attristée que pour toi l'adoption est un choix par dépit, pour rattraper quelque chose que tu as manqué.
L
Hehe merci pour ce pavé ! Je te comprends totalement. Devoir abandonner de mon temps qui m'est déjà si précieux m'attriste beaucoup.<br /> Pour le regret, j'ai lu pas mal de choses sur le sujet mais c'est vrai qu'on ne voit que la partie immergée de l'iceberg : avouer une telle chose dans nos sociétés c'est un coup à se faire lapider sur la place publique (enfin pas littéralement mais voilà quoi). Il m'a semblé qu'il n'y avait pas tant de personnes qui allaient jusqu'à dire que si c'était à refaire, elles ne referaient pas. Par contre la plupart des parents passent par des moments de regrets quand ça devient dur et qu'ils repensent à leur vie d'avant, sans pour autant dans leur cœur être prêts à regretter complètement ce choix.<br /> J'ai longtemps pensé que je voudrai adopter aussi, pourquoi créer davantage de petits êtres alors que certains sont déjà là et auraient besoin d'un foyer ? (oui c'est un peu comme les animaux à la SPA comme concept..). Mais la question ne peut absolument pas se poser avec Monsieur : il a connu des enfants adoptés et ces familles se sont très méchamment brisées, avec un suicide de l'enfant dans un des cas.<br /> Je crois que si ton désir de voyage est fort à ce point, qu'il est partagé avec ta moitié, ce n'est pas un enfant ou plusieurs, quel que soit l'âge, qui vous en empêchera. Comme tu le décris c'est déjà l'aventure et, j'imagine, beaucoup de débrouillardise. J'en ai vus des parents voyager comme ça, au pire ils se font taxer d'inconscients par des gens qui n'y connaissent rien, mais même sans enfants ça doit bien arriver ! Les enfants sont adaptables, surtout s'ils ont toujours vécu ainsi. Après c'est avec ton anxiété que ça peut devenir incompatible, mais si la soif d'aventure l'emporte, tu pourrais être surprise par ta capacité à lâcher du lest !<br /> Je crois sincèrement qu'on peut élever nos enfants sans tout sacrifier, mais il y aura toujours des gens autour de nous pour penser qu'on ne fait pas ce qu'il faut, quoiqu'on fasse.<br /> Je ne crois pas non plus qu'il faille compter sur certaines années de l'enfance pour penser à soi ; il faut le faire tout le temps c'est tout.<br /> Je me dis aussi très souvent que je n'aurai pas assez d'une vie. Choisir quelque chose, c'est renoncer à d'autres, mais tout est question de dosage. Il faut se faire confiance ;)<br /> J'espère ne pas avoir eu un discours trop "pro-enfant", je respecte trop le non-désir d'enfant pour cela ; mais comme tu n'as pas l'air catégoriquement fermée sur le sujet et amoureuse d'un homme qui en rêve... ça vaut le coup d'y penser.<br /> Merci pour ton message et à bientôt !
R
Je pense que beaucoup de femmes se posent les mêmes questions ! On n'a juste pas le droit de le dire ;)<br /> Pour ma part, j'ai décidé que je n'en aurais pas. Jamais eu envie. <br /> Cependant la pression sociale me pèse. D'autant plus que je suis mariée, et qu'outre les multiples réflexions dont j'ai droit sur le sujet, je culpabilise de priver mon homme de cette expérience. Je suis persuadée que s'il avait aimé une femme qui en voulait, il l'aurait fait avec plaisir ... Avec moi, il est obligé de passer à côté. <br /> Il arrive à ses 30 ans alors quand il pense, il se dit que 30 ans d'écart avec son potentiel enfant, c'est déjà beaucoup .. Je comprends ce que tu ressens !<br /> Mais finalement tu as sauté le pas ! Je te souhaite beaucoup de bonheur dans cette riche expérience !
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L
Le manque de compréhension de la part de la famille ça doit vraiment être dur... Je lis pas mal de blogs de mamans parce que pour le coup les réflexions au sujet de l'éducation me passionnent depuis plusieurs années, et j'ai toujours plaisir à lire que des femmes ne sacrifient pas tout pour leurs enfants et gardent leurs vies de femmes à côté ! Mon chéri avait aussi eu un collègue qui avait une organisation au top pour que chaque parent ait sa journée rien qu'à lui une fois par... semaine ! Je crois que tout est possible et qu'on peut tout faire à son image si on se pose pour y réfléchir. Et tant pis pour les mères modèles qui iront me juger !<br /> Ça fait du bien d'échanger sur ces sujets et d'oser vraiment exprimer notre point de vue, comme tu dis je crois qu'on est nombreux à penser "outside of the box" alors ne nous privons pas !!
R
Oui, je devrais m'en justifier toute ma vie et ça fait mal. J'ai écrit un article sur le sujet que j'oserais peut-être publier plus tard. <br /> On en a beaucoup parlé avec mon mari. Je lui ai dit dès nos premières rencontres et l'année précédent le mariage, j'ai souvent remis le sujet sur le tapis pour être sûre qu'il était sûr de son choix ^^. Je relance souvent cette conversation entre nous pour voir si sa réflexion a bougé, s'il regrette, si ça le tente plus etc ...<br /> Mais même s'il a fait ce choix en âme et conscience et qu'il est heureux, j'ai toujours cet horrible sentiment de culpabilité. C'est comme ça. Je fais petit à petit mon "coming out" à notre famille, mais c'est franchement pas évident. Faut entendre les réflexions que je me prends !!<br /> Non, 30 c'est pas énorme. Mais mon mari compare avec ses propres parents qui l'ont eu jeunes donc pour lui, la "normalité" c'est plus 25 ans. <br /> Tu as raison, il ne faut surtout pas que tu culpabilises parce que tu ne ressens pas tout ça "assez fort". En France, les parents doivent être à 100% dispos pour leurs enfants, ils doivent tout leur donner, que ce soit en amour ou en matériel .. C'est aussi ce qui me rebute, je suis certaine que je ne pourrais jamais être ce genre de parent. <br /> Tu n'es pas obligée de "tomber amoureuse" de ton enfant dès que tu l'auras dans tes bras ! L'amour, ça se construit, même son fils on apprend à le connaitre. <br /> En tout cas j'aime beaucoup ta réflexion. Ca fait du bien de lire ce genre de chose. Merci bien !
L
Oui la pression de la société sur ce sujet est une des plus fortes, c'est assez incroyable alors que c'est si personnel et qu'on est plus dans une société régie par la religion. Mais l'empreinte que cette dernière a laissé reste très forte. C'est d'ailleurs valable sur les autres sujets sur lesquels on a échangé (règles et autres).<br /> Je crois que tu devras t'en justifier toute ta vie, c'est vraiment incroyable à quel point les gens se permettent de juger ce point et exigent qu'on fasse comme eux.<br /> Ça pourrait être intéressant d'en parler avec ton mari, enfin à te lire on a l'impression que c'est un peu passé sous silence. Même s'il y a des déceptions c'est important de les exprimer, enfin c'est mon avis.<br /> 30 ans c'est pas encore énorme je trouve avec le recul (dit-elle qui aura 30 ans quelques mois après la naissance de son enfant :P). Mon homme il en sera presque à 40 ans mais ça ne me choque pas trop encore parce qu'il fait encore jeune dans sa tête. J'arrive de plus en plus à me dire que chacun passe les étapes de vie qu'il veut et surtout à son rythme. Ma grande sœur s'est vexée parfois que j'atteigne certaines choses avant elle parce qu'elle est l'aînée mais ce qui importe c'est d'aimer le chemin qu'on fait prendre à sa vie, pas de se comparer aux autres (et pourtant elle est contre la compétition, bonjour les dissonances !).<br /> Je pense vraiment que ça va me rendre heureuse, mais je travaille encore sur moi pour ne pas culpabiliser de ne pas être plus émotionnée par tout ça. Même quand il naîtra, si je ne suis pas folle d'amour il ne faudra pas que je m'en veuille, comme je disais on aura à peine fait connaissance. L'image véhiculée par la société est tellement unique qu'on passerait pour une mère indigne si on avouait ce genre de ressenti, alors que ça ne veut rien dire !
S
Je me suis reconnue dans ton article. C'est exactement ça, j'ai toujours voulu avoir un enfant... plus tard... quand je serais grande !<br /> <br /> Et j'ai eu la grande surprise de découvrir il y a 1 mois et demi que je suis enceinte (oui il s'avère finalement que j'ai réussi à perdre mon stérilet sans m'en rendre compte... c'est possible mais très rare a priori). Et puis, passé le premier weekend de panique complète, j'ai vu le cœur de mon futur bébé battre à l'échographie. Et j'ai su que je n'aurai jamais pu ne pas le garder, que c'était une petite vie, et que si tout se passe bien d'ici quelques mois je deviendrais maman à 29 ans de mon bébé surprise. Dans ma toute petite maison, mais avec tout l'amour du futur papa... <br /> Et finalement ce n'est pas plus mal, je sais que j'aurai eu beaucoup de mal à prendre la décision d'essayer de faire un enfant. La vie a décidé que c'était le bon moment ! Il ne reste plus qu'à espérer qu'il restera bien accroché ce petit bout (oui parce que maintenant qu'il est là, j'ai très peur qu'il s'en aille !) et trouver le bon prénom :-) <br /> <br /> C'est vrai que la société nous met la pression peut-être, mais c'est surtout le temps qui passe, et qui nous rappelle qu'on ne sera pas éternel comme on le pensait quand on avait 15 ans.<br /> <br /> Bonne chance à toi :-)
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M
Merci pour ton message et toutes mes excuses pour cette réponse tardive, je n'avais pas eu de notification de ton commentaire !<br /> Quelle flippe de perdre son DIU comme ça...<br /> Elle est très belle ton histoire, que ce soit la nature qui ait décidé pour toi et que finalement tu tiennes déjà à cette petite vie :) Je suis pareille (tu pourras voir que je suis aussi enceinte depuis peu !), j'attends la fin du premier trimestre avec impatience pour me détendre !! Et le prénom... quel boulot !<br /> A bientôt :)
L
@ Sandra : ton comm' a disparu à cause d'une fausse manip' de ma part, et je ne trouve pas comment le restaurer !! Grrr, je suis désolée ! Je te réponds quand même :<br /> Merci beaucoup ! Je n'ose imaginer ta situation, ça doit être tellement lourd par moments. Je pense que tu fais très bien, il faut s'écouter et aller à son propre rythme. Les agendas imaginés de nos vies, ils ne riment à rien, c'est pas ça la vie.<br /> Tu vois mon homme à sa manière me le dit assez souvent : il a tout fait à son rythme, et son rythme c'est de prendre son temps. Il a passé plusieurs diplômes dans des domaines différents avant de trouver ce qu'il voulait faire à 28 ans. Il m'a trouvée moi à 31 ans... Il est l'aîné de sa fratrie donc on aurait pu attendre de lui qu'il soit le premier à avoir un boulot (stable en plus hein), une femme et des enfants. Il sera le dernier des 3 dans tout ça, mais sans aucun sentiment d'avoir échoué. C'est son rythme et sa vie, c'est ainsi !<br /> A bientôt :)
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S
Hello, je trouve ton article extrêmement touchant, je crois qu'il raisonne assez en moi pour dire vrai. La société nous met la pression, il faut un mari, (donc être marié), être propriétaire et avoir des enfants. Mais... est-ce que ça nous convient vraiment ? Quand se pose t-on la question ? Quand arrêtera t-on de nous demander "c'est pour quand le bébé ?". Il y aura toujours cette pression, malheureusement et quand tu ne penses pas comme tout le monde on te traite d'ovni, ce que je trouve regrettable parce que chacun est libre. Et si certains sont heureux sans enfants, je ne vois pas le problème ! Pour ma part, je suis un peu dans une période étrange "j'en veux mais j'ai trop peur que ça fasse mal et de pas gérer après donc en fait je ne sais pas si j'en veux vraiment", c'est ce que c'est compliqué dans ma tête tout ça ;)<br /> Bisous à toi et merci pour ce bel article !
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L
Le principal va être d'être préparées à la pression extérieure, qu'elle viennent de proches ou de gens qu'on connaît à peine. Ça ne regarde aucune des deux catégories, mais ça ne les empêche pas de mettre les 2 pieds dans le plat, pour certains à chaque fois qu'on les croise.<br /> <br /> De toute façon après nous avoir fait ch*** pour le premier bébé, ce sera pour le second (tous les enfants uniques finissent dépressifs c'est bien connu), et par contre si tu commences à en vouloir (ou à en faire, des fois la nature joue des tours) 3 ou plus, tu vas être jugée : retour case départ. Et comme tu dis c'est pareil pour le fait de se marier, d'être propriétaire, de chercher à tout prix un emploi stable etc.<br /> <br /> Finalement c'est un peu long mais le discours que j'aimerais servir à tous ces gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas c'est : "en gros vous voulez que j'ai deux enfants, pas plus, pas moins, et tant qu'à faire un garçon et une fille. Et la nature là-dedans ? Et mes aspirations personnelles ? Ce serait pas un peu triste si tout le monde faisait pareil et avait les mêmes envies ?".<br /> <br /> Dans ta période actuelle, j'ai l'impression que tu as plus les doutes qui habitent chaque future maman. Avoir peur de la douleur c'est normal, il faut se rappeler qu'on est entourées, qu'il y a des aides pour être soulagées aujourd'hui etc. Savoir gérer un enfant aussi, ça s'apprend. On arrive avec nos idéaux, on arrivera à les mettre en pratique ou on le reverra, on fera mieux que nos parents sur certains points et il y en aura d'autres où on aura pas fait aussi bien qu'on aurait voulu, personne n'est parfait de toute façon, mieux vaut accepter dès le début qu'aucune éducation n'est parfaite ; tant que le petit bout est heureux et épanoui, on a fait le job je crois. En tout cas, je lis que tu dis "j'en veux" ;) Peut-être as-tu dépassé mon blocage ? :)<br /> <br /> Merci d'être venue commenter et bisous à toi !!
E
Comme j'aime ton article... On en lit si peu, et pourtant.<br /> Lorsque j'étais ado, je ne voulais pas d'enfant. Parce que dans ma famille déchirée, trop avaient souffert et je ne voulais pas "reproduire" le schéma. Avec du recul, je dramatisais un peu tout ça...<br /> Ensuite, en découvrant la relation frère-soeurs de chéri, j'ai évolué. Je suis aussi devenue marraine, un statut dont je suis particulièrement fière ! Comme je dis souvent : les avantages des parents sans les inconvénients ;)<br /> A ton âge, je me posais beaucoup de questions. Affirmant qu'à 30 ans, ça serait trop tard. Que je ne voulais pas être trop âgée pour être maman et encore moins d'un "vieux papa" (il y a sept ans entre nous). Bon, sur cette dernière phrase, il faut la lire avec un peu d'humour. Mais dans l'essentiel, je sais que tu m'auras comprise.<br /> A cette époque (et malheureusement toujours depuis), je subis la pression d'une amie. Si fort que je ne la vois plus ! Elle me bombarde de questions, me faisant la morale sur le fait que je ne vais pas en rajeunissant... Elle est pro-maman... à plein temps ! (J'ai compté 1h45 de morale pour 2h30 d'entrevue...)<br /> Moi, je ne sais ou ne savais pas où me positionner jusqu'à ton article et ta phrase si juste "je veux des enfants, mais je ne ressens pas l'envie". Cette phrase raisonne en moi, à un point, je n'en reviens toujours pas !<br /> Je connais quelques déboires naturels pour faire simple, Dame Nature prend son temps, et ça m'arrange bien. Monsieur dit en vouloir, mais ne veut entendre mon point de vue. En même temps, il ne montre aucun empressement.<br /> Dernièrement, j'ai eu la fameuse question a un repas. Et excédée de l'intrusion d'autrui dans ma vie (parce qu'au bout 12 ans de vie commune, quand même... tu comprends hein), j'ai répondu que Non, je n'en voulais pas ! L'ange gêné qui passa m'amusa. Puis, vint le temps de l'argumentation de l'adversaire ah ah... Et là, j'étais moins amusée.<br /> Je crois qu'il me faudra du temps, encore. Je préfère laisser Dame Nature décidée. Je ne veux pas forcer les choses. Je m'imagine autant avec des enfants que sans. J'ai travaillé avec des enfants, je travaille encore parfois à leurs côtés, et j'aime leurs présences. Parce que principalement, ils sont toujours ouverts, positifs, curieux et surtout sans jugement ! Pour la plupart. Ils m'ont réconciliés avec le côté qui n'en voulait pas. Mais l'attitude des adultes à vouloir une certaine "normalité", LEUR normalité, me pousse dans l'autre sens. <br /> On peut dire que je suis contradictoire ^^<br /> Je veux juste qu'on me foute la paix, mais ça, personne (ou presque) ne l'entend ! Monsieur sur ce dernier point est bien d'accord également...<br /> A 32 ans, attention, dans ma vie imaginaire parfaite, j'ai passé les 30 ans, âge du dernier délais :D<br /> Bon, pour l'instant, je retourne à mon rôle de tatie... hi hi, ça me va plutôt bien ;)<br /> Des Bisous ma Jolie Fée <3
Répondre
L
Ah mince là c'est carrément que tout remonte en une seconde à peine dès qu'on t'en parle, tout ça à cause d'une personne... Pas facile de garder son calme et la distance.<br /> En fait quand on me fait le coup, je joue la surprise qu'on me pose une telle question et je dis que c'est personnel en rigolant légèrement. Ça s'est toujours arrêté là. Le problème c'est que si on disait aux gens qu'ils pourraient blesser quelqu'un dans un cas difficile, ils vont embrayer à demander si c'est ton cas. Et puis le "c'est personnel", à force, la plupart des gens vont aller se faire des films, et le pire, c'est qu'ils vont en parler de leurs films ! C'est vraiment pas simple comme sujet, la société a de grands progrès à faire dans le respect.<br /> Restons centrées sur nous, nos envies (même très silencieuses !), et nos amours, on le mérite t'as bien raison :P Bisous ma belle
E
Oui, c'est complètement ça. <br /> <br /> Je suis triste en fait, pour mon amie. Je lui ai expliqué plusieurs fois, mais elle revient toujours à la charge avec ça. Je l'aime bien, mais depuis ça, j'ai beaucoup de mal... Du coup, lorsque le sujet se lance avec d'autres personnes (qui pose la fameuse question gentiment), je me braque intérieurement. C'est ça qui me gêne, parce que je ne suis pas comme ça d'habitude. J'essaie d'écouter, de comprendre, et de faire évoluer mon point de vue... Monsieur, qui est plutôt ouvert, me confie en avoir ras le bol aussi. Mais il ne répond jamais lorsqu'on lui en parle. Il s'enferme dans sa coquille et là, les yeux se braque sur moi. Lol. Il faut que j'apprenne à mettre de côté ce mauvais épisode vécu et reprendre mon calme ^^<br /> <br /> Je suis de ton avis, je ne pose pas de question aux gens sur des sujets de ce type ou disons des sujets du type personnel. Non pas par manque d'intérêt mais justement parce que j'ai peur de blesser l'autre, le cas échéant, par une question trop intrusive (et pourtant je suis aussi curieuse que n'importe qui). Je préfère qu'on m'en parle librement, si ça doit être fait. Sauf cas exceptionnel, ça peut toujours arriver...<br /> <br /> J'ai retrouvé une ancienne copine de classe qui elle, doit se tourner vers le don d'ovocytes. J'ai vraiment été peinée lorsque nous en avons discuté. Elle est en liste d'attente depuis plus de trois ans maintenant, et le délais s'est allongé un peu plus cette année... Elle est tiraillée entre le fait d'en parler pour faire avancer les choses et le déchirement que ça lui procure à chaque discussion. Et à chaque questionnement que je reçois, je pense à elle. Je la trouve extrêmement courageuse car je ne sais pas si j'aurai eu le même courage de faire toutes les démarches qu'ils ont entrepris. Je me dis que certaines personnes ne prennent pas conscience des conséquences de leurs paroles. <br /> <br /> Enfin, en attendant, je pense fort à ce couple qui je l'espère, aura une réponse rapidement... Quant à moi, je laisserai décider Dame Nature d'un éventuel korrigan ou petite fée ^^ J'attends aussi, comme tu l'as si bien expliqué, de ressentir l'envie... J'ai encore quelques années devant moi ^^ (ma vie imaginaire parfaite est bien trop loin maintenant... lol)<br /> <br /> Je nous souhaite plein de jolies choses à venir dans nos vies ;)
L
Bon je vois que ma réponse n'est pas passée... Grr..<br /> J'étais très émue de lire ta réponse. Je crois qu'on est nombreuses dans ce cas finalement, mais il est tellement à cheval entre 2 et tellement difficile à cerner qu'on a souvent tendance à se définir dans le camps de celles qui n'en veulent pas mais en se sentant moins catégoriques que la plupart.<br /> Heureusement je n'ai personne qui me pousse ainsi, tout juste mes belles-sœurs qui posent la question de temps à autre ou balancent à la rigolade que c'est notre tour. Ça va encore mais en fait je trouve même ça déplacé, on ne sait jamais qui on a en face : ça peut aussi être un couple qui en voulait mais est infertile, je n'imagine pas la douleur devant ces phrases supposées comme anodines. Alors ton "amie"... Quel manque de tolérance, comme s'il n'y avait qu'un choix de vie possible ! Tu as bien fait de couper court.<br /> Il ne faut pas te laisser influencer par les autres, dans un sens comme dans l'autre. Si un jour vous en avez un ce ne sera pas pour faire plaisir à qui que ce soit, ce sera quelque chose de très personnel et de très intime finalement. Peu importe que les gens se disent "ils se sont enfin décidés !", toi tu sauras que c'est plutôt "ça y est, Dame Nature a fait son œuvre et je vais rencontrer cet être qui va me donner une définition différente de l'amour". Le reste ne comptera plus, il n'y aura plus que vous 3 (puis 4, puis 5, 6... haha je déconne !).<br /> Bisous ma belle :)
T
Excuses moi j'ai l'impression que mon commentaire a été largement tronqué à l'envoie O_o Je ne sais pas si tu as pu tout lire, mais je ne vois pas tout là en tout cas, donc au cas où je remets la partie manquante, au pire sens-toi libre d'effacer mon second com ^^" Je disais donc que j'oubliais la pilule plusieurs fois, et que j'étais rassuré quand le test était négatif, mais qu'un jour, au bout d'un énième oubli, je vais faire le test, il est négatif et pour la première fois de ma vie, j'ai été triste (je ne comprenais vraiment pas !) c'est ce qu'une autre blogueuse appelle "l'appel de la forêt". A son réveil, lorsque j'ai dit à mon homme que c'était négatif, il m'a dit pour la première fois "tant pis", je ne sais pas d'où nous est venue c'est envie, il n'y a eu aucun événement déclencheur pourtant, et nous avons commencé les essais 9 mois plus tard, nous avons connu deux ans de grosse galère mais ÇA c'est une autre histoire :) Voilà que maintenant je suis enfin enceinte ^^ (la version que j'ai de mon pavé laisse sous-entendre que mon bébé est un accident du coup ^^") Et Attendre bébé... autrement est ma bible aussi ;)
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L
Ah oui, étrange ! Merci d'être revenue l'écrire :) Comme je connais un peu ton histoire, je ne l'avais pas lu comme ça de toute façon. C'est très marrant et même touchant que vous ayez eu tous deux cette réaction sans crier gare.. Du coup comme je n'ai plus de contraception et que mes cycles sont enfin réguliers, je crois que je n'aurais pas grand doute quand ça arrivera. Quand je réaliserai ce qui m'arrive en revanche, je ne sais pas bien comment je vais me sentir !
T
Je trouve ton article vraiment touchant et inspirant ! Et je pense qu'il aidera certaines femmes qui se posent les mêmes questions que toi :) Je me reconnais en partie dans ce que tu écris ^^" Avec mon homme, nous avons 15 ans d'écart, et comme toi, je savais que je voulais techniquement des enfants un jour, mais là maintenant tout de suite c'était hors de question, je ne voulais VRAIMENT pas. Sauf que je suis une grosse tête en l'air, et que j'ai oublié ma pilule plusieurs fois >__< mais ça c'est une autre histoire ! Aujourd'hui, je suis enceinte d'une petite citrouille depuis 6 mois et je meeeuuurs d'envie de la rencontrer ! Et ne t'en fais pas, ce que tu liste dans ton blog est carrément vrai ! Les câlins tout ça <3 J'ai gardé beaucoup d'enfants, ils sont tous différents et l'éducation joue quand même souvent aussi malgré tout. Et puis le tien baaa ce sera le tien ^^ Tu verras, dans quelques semaines, tu deviendras folle toi aussi en priant pour que tes ragnana ne se pointent pas, ça devient comme un défis envers mère nature au bout d'un moment ^^ Ou alors, bébé arrive très vite et j'ai hâte de lire (si tu veux bien partager ça avec nous) ce que tu ressentiras à ce moment là ^^ <br /> Holala mais je suis désolée pour ce pavé ^^"<br /> Je vous souhaite beaucoup beaucoup de bonheur ! <3
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L
Un grand merci pour ton commentaire Torhia... C'est un sujet tellement personnel, où les jugements sont légion qui plus est. Pour l'instant je ne cours pas après, je laisse faire la nature, sans y penser. Au bout d'un an j'aurais peut-être plus envie d'essayer de faire en sorte que ça arrive ! Je pense bien que ce blog va parler beaucoup grossesse, bébé et éducation car effectivement je n'y connais absolument rien. Je viens de finir "Attendre bébé... autrement" et je crois que ça va vraiment devenir ma bible !!